À l’heure où le WSOP Paradise Super Main Event est entré dans sa phase décisive, il reste 24 joueurs encore en lice sur ce tournoi hors normes à 25 000 $ l’entrée, et un Français continue de faire parler son expérience : Jean-Noël Thorel.
À l’issue du Day 3, la figure bien connue du high-stakes européen se positionne 4ᵉ au classement des tapis, avec 101,2 millions de jetons, soit 51 blindes au niveau 31 (1.000.000 / 2.000.000 / 2 000 000 ante). Une profondeur confortable à ce stade du tournoi, alors que chaque survivant est déjà assuré d’un minimum de 335 000 $.
Dans un tournoi qui a vu défiler les plus grands noms du circuit international, Jean-Noël Thorel a une nouvelle fois démontré sa capacité à naviguer dans les eaux les plus agitées du poker mondial. Là où beaucoup de profils plus agressifs ont sauté sur des spots à très haute variance, le Français a privilégié une approche posée, structurée et disciplinée, parfaitement adaptée à ce type de format ultra deep.
Devant lui, les Canadiens Pascal LeFrancois (126,4 M) et William Blais (123,3 M) occupent les deux premières places, suivis du Néerlandais Daniel Reijmer. Mais derrière, la concurrence est féroce : Natasha Mercier, Benny Glaser, Faraz Jaka, Felipe Ramos ou encore Leonard Maue restent en embuscade, tous capables d’accélérer brutalement.
Les paliers à venir sont vertigineux, avec un premier prix de 10 millions de dollars promis au futur champion.
Dans ce contexte, le profil de Jean-Noël Thorel intrigue autant qu’il inspire. Habitué des High Rollers WSOP, EPT et Triton, le Français n’a plus rien à prouver en matière de prise de décision sous pression. Sa capacité à éviter les coups inutiles, tout en capitalisant sur les erreurs adverses, pourrait faire la différence à mesure que les tables se raccourcissent.
Objectif table finale ?
La reprise est programmée à 13h (heure locale), avec un peu plus de 36 minutes restantes au niveau 31, avant une journée charnière qui doit mener à la table finale. Si le chemin reste long et semé d’embûches, Jean-Noël Thorel dispose de tous les outils pour viser très haut.
Dans un tournoi où le moindre faux pas peut coûter plusieurs centaines de milliers de dollars, le Français avance sans bruit, mais avec une régularité qui force le respect. Et à ce stade, c’est souvent ce type de profil qui finit par faire très mal.
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